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Mardi 06 novembre.

Mythique Las Vegas !

C'est clair, il n'y a rien de naturel dans cette ville construite en plein désert.

Justement, là est tout son intérêt à nos yeux. Habitués à disfruter les endroits naturels (ou qui s'en rapprochent), il nous fallait faire une plongée dans le monde réel et artificiel de nos contemporains. Après New York, un bout de San Francisco et quelques autres villes rapidement traversées, rien de tel pour cette plongée volontaire en eaux nauséabondes que Las Vegas, summum du contrôle de l'Homme sur la Nature et sur Lui-Même.

Nous entrons donc dans l'état du Nevada, avec ses déserts, ses fermes solaires et, 150km plus loin, Las Vegas.

Mmouais... le nuage de pollution sur la ville n'est pas très attirant.

Avant de se rendre sur le fameux Strip, on fait un détour dans la ville pour aller dans un magasin de randonnées REI (36.163276,-115.288306) où Babé ne trouve pas de nouvelles chassures de rando à son pied.

Il y a plusieurs parkings gratuits ou payants pour bivouaquer près du Strip. Sur les conseils de Claude et Marie-Jo, on se gare sur le parking gratuit près de l'aéroport, en face du Mandalay Bay, au sud du Strip (36.088864,-115.171788). Bondé en journée, il ne reste plus que quelques bus et camping-cars la nuit.

En arrivant vers 11h, on est tout de suite mis dans l'ambiance de la ville avec un van publicitaire ventant les charmes de callgirls "direct to your room" (= directement dans votre chambre)...

Je préfère faire le Strip le soir avec toutes ses lumières illuminant la nuit. Je passe donc l'après-midi dans le MacDo tout proche pour faire du nenet en mangeant un sunday.

Sur la table d'à côté, une employée est interrogée par une agent de la sécurité. Elle a volé le porte-feuille d'une de ses collègues parce qu'en dépit de son salaire, elle n'a pas de quoi vivre. L'une des réalités de Las Vegas...

Bel Homme part en repérage sur le Strip. On y retrouve toutes les grandes enseignes et c'est à qui a la plus grosse statue, la meilleure vedette dans son show et le plus gros panneau publicitaire. Dans la rue, les touristes sont accostés par des strip-teaseuses qui cherchent à vendre des tickets pour les spectales du soir.

Les hôtels, immenses tours de verre et de pierre, plongent les rues dans la pénombre.

À peine revenu de sa reconnaissance, Babé, dépité, complètement détruit par cette ambiance urbaine détestable, veut déjà repartir.

Mais bon, moi je voudrais quand même aussi le voir...

On grignote un peu et on part à l'assaut du Strip vers 16h.

De la démesure, des couleurs, des flashs et du bruit (musiques d'ambiance et circulation), voilà ma première impression.

Ça sent les gaz d'échappement, les parfums, la pisse et les grillades.

 
Premiers pas sur le Strip en vidéos :
 
 

C'est sûr, on fait un peu la grimace et on aimerait déjà repartir, mais je veux voir les fontaines du Bellagio. Alors, on attend...

 
Ambiance près du Bellagio en attendant le spectacle des fontaines :
 

Une mamie me dit que le premier spectacle a lieu à 17h. Plus que 10 minutes à attendre donc.

On se met en place et on garde notre spot car les espaces se remplissent de plus en plus autour de la fontaine.

Enfin, le show commence sur une musique d'Enio Morricone : The Ecstasy of Gold (musique du film "Le bon, la brute et le truand").

On est ausitôt sous le charme, même Babé qui gronchonnait peu de temps avant.

 
Les fontaines du Bellagio :
 

La créativité humaine alliée à la technologie moderne est vraiment superbe de temps en temps.

Petite précision concernant cette vidéo : vu que Facebook m'a pondu un caca lorsque je l'ai mise en ligne sur ma page, je tiens à préciser que je ne détiens aucuns droits d'auteur sur cette vidéo et sa musique et que je n'ai absolument pas l'intention d'en toucher. Puisque c'est une représentation publique, je pense que j'ai le droit de la diffuser.

...

Après ce moment de poésie, retour au Strip, sa circulation, son bruit, ses pubs.

 
Le Strip :
 
Le Strip, ses sirènes de pompiers :
 

Plusieurs halls s'ouvrent sur de grandes salles remplies de machines à sous. On n'entre même pas. Pas intéressés.

Il fait maintenant quasiment nuit et toutes ces lumières artificielles, ce bruit, la foule de plus en plus nombreuse nous agressent de plus en plus les sens.

Je me sens oppressée. Tout est trop artificiel. Il n'y a pas une once d'énergie positive. Malgré tous ces artifices, tout est mort ici.

Je pensais passer au moins deux jours à explorer la ville, mais ces quelques heures me suffisent largement pour ne pas vouloir en prolonger l'expérience.

Le Strip continue encore mais on en a eu largement notre dose.

On rebrousse chemin en regardant la fin d'une nouvelle représentation des fontaines du Bellagio.

 
La fin d'un nouveau spectacle des fontaines du Bellagio :
 

Encore une fois, on ne détient aucuns droits sur la musique de cette vidéo.

Quelques dernières photos prises par Babé...

... et celles que j'ai prises avec le smartphone...

... et on rentre au camion.

En chemin, on croise Claude qui prend des photos de la ville. Lui et Marie-Jo se sont garés sur le même parking que nous, mais il est trop tard pour leur rendre visite. On constate que les Panam-Panam sont aussi là.

On est trop crevés pour socialiser.

Cette ville nous sort tellement par les yeux qu'on hésite à partir tout de suite. Mais Babé est fatigué et on ne veut pas rouler de nuit.

On finit par rester sur place avec une nuit agitée bercée par les décollages d'avions et les survols d'hélicoptères.

Le lendemain, lever efficace et on part. On ne veut pas passer plus de temps dans cette ville qui nous file presque de l'urticaire.

On prend l'autoroute puis la route en direction de Death Valley.

En chemin, on s'arrête dans la Public Library de la petite ville de Pahrump (36.209779,-115.991104), havre de paix et de tranquillité avec un super bon wifi. Babé y fait quelques recherches sur des pioux-pioux à voir pour le reste du voyage. Il ne nous reste plus qu'un mois de visa et, après avoir axé le début du voyage sur la découverte des parcs, il veut terminer les Etats-Unis avec quelques nouvelles obs.

Le soir, on se trouve un spot dodo en bord de piste à l'écart de la route (36.316916,-116.206701).

On disfrute la tranquillité du lieu avec un joli coucher de soleil.

 
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