Mine de rien, toute cette route nous a bien fatigués. Et puis, j'ai pris du retard dans le blog.

Donc, joignant l'utile à l'agréable, nous nous posons sur la dune de Tadoussac (48.145309,-69.671073) jusqu'à la fin de la semaine.

Le temps redevient beau, quoique frais. Babé spote le Saint-Laurent et le ciel. C'est la migration. Il ne voit pas grand-chose, mais en profite pour faire de longues balades.

Je disfrute aussi la dune en fin d'après-midi lorsqu'il y a moins de monde. La balade en bas sur la plage est très agréable.

 
 

Bien sûr, on avait été tranquille trop longtemps.

Il aura tout de même fallu trois jours posés au même endroit avant qu'une souris ne se décide à squatter le camion.

Je repose donc des pièges et, nouveauté, la souris ne se coince pas la tête, comme toutes ses congénères intelligentes pour mourir rapidement, mais l'arrière-train !

Clac ! à 2h du matin. Suivi de cris d'agonie et de désespoir.

Mon Homme, vaillant et brave, me laisse le soin d'achever la pauvre bête.

Pour l'anecdote, il m'affuble du titre de Double zéro car j'avais "achevé" deux rongeurs qui avaient investi le camion lors de notre précédent voyage.

Mais, Double zéro a vieilli. Ou bien est-ce la fatigue ?

Me saississant du manche à balais, je tape sur la pauvre bête tout en faisant immédiatement un bond en arrière qui me ramène de la banquette sur le lit.

Manquée !

La bestiole gigote de plus belle et couïne encore.

Nouvelle tentative et bond en arrière encore plus haut.

"Tu sais, si tu avais sauté comme ça au Badminton, tu aurais été A !", commente Babé, un œil à moitié ouvert.

Je le fusille de mes deux yeux grands ouverts, eux, puis reporte mon attention sur la souris.

Elle ne bouge plus.

Est-elle seulement assommée ?

Je lui donne le coup de grâce.

La souris et le piège rebondissent en l'air.

En touchant le sol, la souris s'échappe.

Arrrrrrggghhhh !!!!

Nous ne la retrouverons pas le lendemain, ni les jours suivants.

 
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