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Toutes les bonnes choses ont une fin : notre visa expire dans quelques jours. Il va falloir qu'on sorte du Mexique.

Comme il ne nous reste pas beaucoup de temps, on décide de ne pas se casser la tête pour les spots dodo et de choisir la facilité des spots I-Overlander.

Vendredi 14 juillet, nous quittons donc Puerto Morelos pour 80km de route longeant Resorts et restaurants. Pas une seule vue sur la mer, seulement de grands porches à accès contrôlés, des panneaux routiers indiquant la distance du prochain Resort et de grands panneaux publicitaires vantant les-dits Resorts principalement en anglais.

Et comme on est bien masos (ce doit être le soleil et la chaleur, ça finit par griller les neurones ! ), on choisit un accès libre à la plage entre deux Resorts Bahia Principe comme prochain spot dodo (20.36426,-87.33262).

On a juste la place de se garer !

On pensait être dans un coin huppé à Puerto Morelos... ici c'est du 5 étoiles ++. MAIS ! On a en effet accès gratuitement à la plage.

Euh, dans le genre sauvage, c'est... carrément moche. On a failli faire demi-tour.

Mais bon, on peut utiliser les douches froides et les WC du resort. Alors, pourquoi se priver ?

C'est une expérience comme une autre...

Les pours : l'accès à la mer et à la plage, une mer nettoyée de ses algues avec plein de poissons, la douche et les WC, et des tortues qui nichent sur la plage.

Les contres : Une plage artificialisée, le monde, le bruit (même la nuit avec la sécurité qui fait ses rondes) et le manque d'air dans le camion.

Le mieux, c'est de nager le matin avant 9h. Il ne fait pas trop chaud et il n'y a pas beaucoup de monde. On a vu beaucoup de poissons et c'est vraiment le gros avantage. Par contre, l'espace de nage autorisée est minuscule et très artificiel (beaucoup de béton sous l'eau).

Babé est allé au-delà jusqu'à la barrière de corail. Il s'est d'ailleurs fait rattrapé par un maître nageur qui voulait le ramener vers la plage. Mais en voyant qu'il ne faisait pas partie du Resort (il n'avait pas de bracelet au poignet), il lui a dit qu'il s'en moquait. Limite, il l'aurait laissé se noyer ! La barrière de corail, donc, est en train de mourir. D'après Babé, elle est plus belle et vivante à Puerto Morelos.

L'esprit "touristes de Resort", ce n'est pas notre truc. On a préféré les locaux qui viennent en famille et se posent à 6 sur un transat autour des glacières pleines de tacos et de poulets frits.

Quant aux tortues, je suis allée me balader un soir sur la plage pendant une heure. Je n'en ai pas vu, je ne suis pas restée assez longtemps. Mais il y en a car il y a quelques traces le matin et des nids sont identifiés et protégés de bois par des éco-quelque-choses qui patrouillent la plage durant la nuit.

On ressort mitigés de cette plage. Il y a certe des avantages mais je préfère une plage déserte avec vue sur la mer même remplie d'algues...

Lundi 17 juillet, on se rapproche de Tulum à 20km de là. On a besoin de faire une lessive (20.20873,-87.46582), 15pesos/kg, et du nenet, enfin... surtout moi !, pour mettre le site à jour et faire des recherches sur les spots obs au Guatemala.

Babé n'est pas encore chaud pour se remettre aux obs au Belize. Puisqu'on ne va y passer qu'un mois maximum, je prépare déjà les spots à voir au Guatemala. Là ça va douiller. La plupart des endroits sont privés. A ver...

Bref, on passe deux jours en ville. Bruit, chaleur. Bof. Tulum n'est vraiment pas une ville intéressante. Remplie de touristes, tout y est cher. 40pesos le jus d'orange et 65pesos la glace, c'est vraiment parce que j'ai besoin d'un wifi ! Et puis, un peu tard, on trouve enfin un cyber qui accepte la connexion au wifi, Internet Click Caraïbe (20.212689,-87.458697) à 13pesos l'heure et au débit en plus monstre.

Côté dodo, on se rabat sur un stationnement en bord de route et de plage, à la Playa Pez (20.172958,-87.44807)

300m de plage sans hôtel et resto, c'est la fête !

Enfin,... il y a tout de même de la circulation et, même s'il y a une petite brise (parfois sableuse), on y a chaud la nuit. Heureusement, les levers de soleil sont toujours aussi beaux sur la mer.

Au passage, il faisait tellement chaud que j'ai voulu utilisé le deuxième ventilateur que j'ai acheté et qui fait un bruit de moteur encore plus assourdissant que le premier. Contrairement à l'autre, les pales de celui-ci ne sont pas totalement protégées. En voulant le bouger, couic !, je me suis coupé le doigt. Bon, je n'ai pas pleuré. Mais ça fait mal !!!! Un bout de peau est partie juste avant l'ongle.

Babé a immortalisé mon premier bandage... un peu volumineux.

Je n'aurais pas été une bonne infirmière...

Nous passons la journée de mercredi sur la route pour rejoindre Chetumal.

"Che tout mal partout !"

Babé et son humour...

J'entends ça depuis deux mois, à chaque fois qu'on voit un panneau routier !!!

Après un arrêt eau à Bacalar (18.67884,-88.39097), 7pesos/garafon, qui s'éternise à cause d'une procession, on fait les pleins au Walmart de Chetumal.

On se rapproche de la sortie en allant sur le parking d'un centre commercial Chedraui, mais il est trop bruyant. On retourne se poser sur celui du Walmart bien plus calme. (18.514794,-88.280051)

Et voilou ! Le Mexique, c'est fini !

Quel bilan est-ce qu'on en fait ?

Eh bien que c'était vraiment cool et trop court !

6 mois ne sont vraiment pas suffisants pour découvrir ce pays aux multiples facettes. On en est tombé amoureux et on a hâte de revenir pour en découvrir davantage. On veut aussi retourner à peu près partout où on est déjà passé, explorer des endroits plus avant et définitivement passer plus de temps dans la partie sud des caraïbes pour trouver des endroits plus sauvages.

Maintenant, nous allons passer la frontière et entrer dans le seul pays anglophone de l'Amérique centrale : le Belize.

 
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