Nous passons la journée du 08 novembre à nous reposer.

Je disfrute le lever de soleil.

 
Lever de soleil au Blue Rock Restaurant :
 

Babé part se balader sur la jolie dune au sud de la plage.

 
 

On fait une donation à Osvaldo pour soutenir son action avec les tortues.

Jeudi 09 novembre, nous faisons un saut de 130 km jusqu'à la Bahia de San Agustin.

On aurait voulu s'arrêter à plein d'endroits sur la route, mais le temps nous manque.

A défaut, on disfrute la Thorn Forest, cette forêt sèche de la pacific slope, que l'on trouve maintenant bien en fleurs et en feuilles.

La Bahia San Agustin est un spot I-Overlander où l'on peut facilement aller nager sur un récif.

Les 15km de piste d'accès nous paraissent longs mais on apprécie au final la vue de cette jolie petite baie.

Puisqu'on est en milieu de semaine, la plupart des restos et campings sont fermés de bon matin, notamment Le Capi où je voulais stationner (à cause de son wifi ).

On finit par se poser au bout de la plage (15.69229,-96.23488), qui s'avère être le plus joli coin de la baie.

 

Deux jeunes nous ont attirés là en vantant leur camping avec WC, douche et palapa pour seulement 100pesos la nuit. I-Overlander dit que c'est un accès public. Le truc, c'est qu'il n'y a pas d'eau, donc pas de douche ou de WC. Nos jeunes fumeurs de joints nous font un peu pitié. On leur laisse 50pesos.

On disfrute cette jolie plage le reste de la journée.

Comme partout sur le Pacifique, les vagues sont fortes et il y a un puissant courant. Mais pour une fois, il est possible de se baigner sans se faire constamment assommer par les rouleaux.

On se baigne donc avec plaisir.

Babé fait de longues brasses. Quant à moi, je vais du côté droit de la baie, là où l'on peut voir une petite barrière de corail. Je disfrute les quelques poissons colorés qui se faufilent au milieu des coraux.

C'est vraiment dommage qu'il n'y ait pas d'eau et de wifi ici. Le camping Capi a finalement ouvert mais des turques en "Sprinter version tank" (dixit Babé ) ont pris la seule place disponible.

On décide de partir le lendemain après avoir disfruté le lever de soleil en compagnie de chiens qui se grognent dessus.

Il faudra qu'on revienne ici, le coin est trop sympa...

Nous faisons un petit saut de puce de 50 km jusqu'aux cabañas La Habana (15.663008,-96.516507) de Playa Zipolite où l'on avait déjà bivouaqué il y a quelques mois.

Ici, les prix flambent encore. Déjà à l'époque, ils avaient pris 20%. En arrivant, on nous demandent 250pesos avec électricité par jour. On réussi à négocier le prix à 150pesos/jour.

D'après un canadien qui vient passer l'hiver ici chaque année, les gérants font monter les prix à cause des hôtels de luxe qui se sont récemment construits. En voyant que des américains sont prêts à débourser plus de 100 US$ la nuit, pourquoi rester à 100pesos (5 US$) pour une petite cabaña ?

D'ailleurs, le coin est en train d'être agrandi de six cabañas supplémentaires...

Nous restons trois jours sur place car j'ai besoin d'électricité et de Nenet pour faire la vidéo du Campamento Tortuguero.

On retrouve Odette et Dominique Tissot-Charlod que l'on avait justement revu au Campamento Tortuguero.

Babé part spoter mais la végétation est devenue trop dense pour voir quoique ce soit.

Il nous ramène quelques photos des villages et de la plage.

Nouveau saut de puce de 70km jusqu'à Puerto Escondido où l'on fait quelques courses.

 

Il est à peine 10h qu'on meurt littéralement de chaud dans cette grosse ville balnéaire. Babé ne se sent pas de reprendre la route alors on se pose sur la costera sur un point I-Overlander (15.850178,-97.054194) soit-disant calme et sûr.

Sûr, certainement puisque la police patrouille régulièrement.

Calme, non. Il y a beaucoup de circulation et de gens qui s'arrête juste à côté au "Modelorama", une franchise des bières Corona.

Mais bon, on ne peut pas trop en demander d'un bivouac gratuit en pleine zone balnéaire...

À midi, pas la peine de faire à manger. Le petit resto de "Comida Economica" d'à côté nous fournit de très bonnes quesadillas de pollos à 10pesos l'unité.

C'est quoi une quesadilla ?

Il y a autant de quesadilla que de resto au Mexique. En général, il s'agit d'une tortilla (une grande galette de maïs ou de blé de 20cm de diamètre) fourrée de fromage (=queso, d'où le nom Quesadilla ) et de ce que propose le resto, ici du poulet en sauce pas trop piquante. Le tout est cuit sur une plaque et servi chaud. Mium !

C'est une bonne variante aux tacos ou au pollo con papas.

Tartiné de crême solaire, Babé brave le soleil et la chaleur de l'après-midi en allant se balader sur la plage.

 

Ici, c'est un gros spot à surf !

Je comate devant un film dans le camion avec tous les ventilos allumés quand "toc-toc", Daniel frappe à la porte. Quelle bonne surprise !

On savait qu'il était dans un camping mais on ne savait pas lequel.

On l'avait rencontré avec sa femme Marie-Hélène à Progresso, dans le Yucatan. Marie-Hélène est actuellement en France. On papote un petit peu avant de se souhaiter bonne route.

Babé revient de sa balade au coucher du soleil.

On passe une nuit agitée par la circulation.

À noter que, contrairement à notre passage en mai, les nuits sont beaucoup plus tolérables avec une mini brise qui vient de la terre et rafraîchit "un peu" le camion.

Au lever du jour, Babé repart se balader dans un Puerto Escondido encore endormi.

On prend la route vers 7h en ce mardi 14 novembre, cette fois pour un grand bon de près de 300 km !

On ne se casse pas la tête et choisit un point de chute I-Overlander sur la route.

La route zigzague entre collines et plaines, bordée par des pâturages et des plantations de coco ou de mangue (snif ! c'est pas la saison ! )

Nous quittons l'état de Oaxaca pour celui de Guerrero.

Pas de contrôles sur la route. Cool !

Nous arrivons au bord de Playa Ventura en début d'après-midi.

Une route nouvellement goudronnée longe cette plage superbe sur une dizaine de km.

Il semble qu'un projet d'aménagement soit en œuvre. Des poteaux électriques sont installés, des parcelles délimitées. Néanmoins, il n'y a pas grand-monde pour l'instant.

Des voyageurs ont bivouaqué gratuitement sur des terrains libres juste en bord de plage. On opte pour le petit camping/cabañas El Coral (16.55446,-98.95716) qui propose douche froide/WC/électricité pour 40pesos/pers.

Les douches froides sont plus que bienvenues par cette chaleur (35°C à l'ombre) et l'électricité pratique étant donné qu'on se trouve à l'ombre des cocotiers.

L'atmosphère est tranquille. Ici, les gens prennent encore le temps de vivre. La plage est sauvage et magnifique (bien que jonchée de détritus par endroits...). Il y a même des traces de tortues !

On décide d'y passer une journée supplémentaire.

Babé part se balader vers l'estuaire. Pas de nouvelle coche malgré de nombreuses zones humides, mais une chouette balade.

Il fait aussi une petite lessive car les dernières que j'ai faites m'ont tartinées les mains d'eczéma.

Ah ! Que c'est beau et sexy un homme qui fait la lessive !

De mon côté, je me balade et sélectionne des photos. Je disfrute aussi en brainstormant sur mes histoires.

Pas de baignade. Les courants sont puissants par ici et les rouleaux impressionnants. Des raies surfent dedans ! Dommage qu'on n'ait pas eu l'appareil photo à ce moment-là !

Les couchers de soleil sont superbes !

Il va vraiment falloir qu'on revienne passer une semaine ici pour disfruter cet endroit...

 
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