Jeudi 19 octobre.

On quitte le parc de Corazon del Bosque pour se rendre au pied du volcan Santa Maria. Babé n'en a toujours pas terminé avec les balades et nous en rajoute une à chaque fois.

La polyculture est encore très présente dans les montagnes. On descend ensuite sur Quezaltenango (deuxième ville du pays aussi appelée "Xela") et Babé ne peut s'empêcher de prendre quelqu'un en train de téléphoner à une cabine publique. Eh oui, elles sont encore en marche ici !

La traversée de la ville se fait relativement bien dans ses rues pavées étroites. On termine par de la piste au bout de la banlieue, au pied du volcan, chez des gens qui louent leur cour en place de stationnement.

Le Parqueo Don Alberto est un spot I-Overlander (14.78694,-91.54843) situé à 2520m d'altitude. Avec un WC sec et un point d'eau, c'est un coin comme il nous faut pour bivouaquer. C'est 50GTQ la nuit.

Dodo tôt et très tranquille.

Babé part le lendemain vers 6h. Geronimo, un voisin, discute avec lui avant de partir. Il lui fait même un plan pour ne pas qu'il se trompe car il y a plusieurs chemins. Sympa !

Babé va tout de même se tromper car les temps estimés par Geronimo sont beaucoup trop longs. Babé marche trop vite !

Il réussit à trouver le bon chemin en revenant sur ses pas et monte au sommet du volcan éteint Santa Maria (3770m) en 3 petites heures.

Les deux chiens de la maison l'accompagnent et ont droit à une petite collation de pain et de cake de madère.

En chemin, Babé croise des pélerins, des femmes agées et jeunes pour la plupart qui le trouvent très "hermoso". Elles adorent ses cheveux et ont du mal à le laisser partir.

Il y a aussi des trailers, comme sur chaque volcan, qui eux ne s'arrêtent pas dans leurs courses pour faire la conversation.

Vu d'en bas, j'ai l'impression que Babé ne verra rien avec tous ces nuages.

En fait, il n'en est rien. Il a une vue, certe ennuagée, de la vallée de Quezaltenango et une belle vue sur la vallée menant à l'océan.

Surtout, il assiste à plusieurs éruptions du Santiaguito, un volcan qui s'est formé juste à côté du Santa Maria en 1922 et qui est encore très actif...

... et bruyant avec ça !

Babé fait même une petite vidéo de l'éruption.

 
Éruption du Santiaguito :
 

Il disfrute un bon moment avant de redescendre tranquillou et prend en photos la forêt et les champs sur les flancs du Santa Maria. Cette zone est très agricole et les gens défrichent encore.

En général, ils ont un petit lopin de terre, deux vaches, deux brebis et un cheval.

Babé revient vers 14h alors que le temps se fait menaçant.

Avec tout ça, j'ai à peine eu le temps de traiter quelques photos et de faire une petite lessive.

D'ailleurs, en parlant de lessive, il faut que je vous explique comment bien utiliser un évier au Guatemala.

La plupart des maisons ont une "pila", un évier qui se situe généralement à l'extérieur dans la cour.

La pila est constituée de trois bacs : deux latéraux qui servent à laver le linger et la vaisselle et un central plus profond dans lequel il y a l'eau propre qui sert à laver.

Il est bon de savoir que ce bac central est très important pour les guatémaltèques. En effet, tous n'ont pas l'eau courante et, parfois, l'eau n'arrive au robinet que pendant quelques heures par jour. Il sert donc de réservoir d'eau propre. C'est pour ça qu'il y a un bouchon d'évier et une à deux petites bassines sur le côté. À l'aide d'une bassine, on prend de l'eau propre dans le bac central et on la verse dans l'un des bacs lattéraux.

Surtout ne pas faire l'inverse et vider ses "eaux sales" dans le bac central, c'est très mal vu.

Voilà ! Maintenant, vous êtes prêts à faire votre vaisselle ou votre lessive dans la pila.

 
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