Dimanche 27 août. Nous nous installons à Pasaj Cap (14.72318,-91.24984) pour 15 jours afin de profiter de nos copains Julie et Julien la première semaine, de se reposer et de découvrir le Lago Atitlan la semaine suivante.

On se pose en bas du camping, avec vue sur les volcans.

Au final : beaucoup-beaucoup de papotage, du bricolage, du farniente, la découverte du lago.

Mais commençons d'abord par ce matin de dimanche. Debout à 5h30 par habitude, je descends sur le quai. Chaque habitation ici à un quai sur le lago auquel les bateaux-taxis viennent s'amarrer quand nécessaire.

Le soleil n'est pas encore levé. Le ciel est lumineux. Les volcans se détachent sur l'horizon tout autour du lac. Le Fuego Volcano, très loin au sud-est, fume. Il a été très actif ces derniers jours.

Il n'y a que quelques pêcheurs dans des barques sur l'eau. Pêchant au filet ou à la ligne, ils sont discrets. Des fois, on les entend discuter en maya.

Je tombe aussitôt sous le charme.

Le calme des lieux pousse à la détente. Je Qi Gong.

Je vais régulièrement descendre au bord du lago le matin pour disfruter son paysage et sa belle énergie au lever du jour.

Les levers de soleil sont superbes. On a de la chance. Le temps se met au beau le matin, puis il y a des orages et de la pluie dans l'après-midi.

 
Vue d'ensemble des volcans le matin sur le lago Atitlan :
 
Un matin avant le lever de soleil sur le lago Atitlan :
 

Dès fois, lorsqu'il n'y a pas trop de nuages, on peut voir le Fuego Volcano 's'époumoner'.

 
Fuego Volcano qui tousse :
 

Et puis, l'après-midi, il pleut...

 
 

Les journées s'égrènent à discuter avec nos amis. On sympathise aussi avec notre voisin, Thor Janson. Américain, il connaît bien le Guatemala pour avoir aidé à établir les réserves naturelles dans le pays. Il a aussi publié pas mal de livres sur la nature et la culture maya. Mine d'informations, il donne de bons conseils à Babé sur les spots obs.

Babé va marcher sur les pistes alentours et fait quelques coches. Il en profite pour prendre quelques photos des villages.

Afin de mieux comprendre où se situent les différents endroits dont on parle, voici une petite carte du Lago Atitlan.

Balade de Babé au village de San Juan :
 
Balade de Babé au village de San Pedro :
 

Babé pousse plusieurs fois jusqu'au volcan San Pedro car il y a une grosse 'dinde' rare à voir sur ses hauteurs, la Horned Guan. Toutefois, l'ascension par l'arrière est impossible, la végétation est trop dense. Un jour, il finit par entrer par hasard dans le parc sur l'autre versant. Là, il faut payer et bien sûr, Babé tombe direct sur un guardaparque qui exige les 100GTQ/pers.

Il ne fait pas beau ce jour-là. Le sommet est dans les nuages. Mais tant pis. Puisqu'il a payé, Babé monte jusqu'au sommet perdu dans les nuages.

Et là, il est récompensé de sa persévérance : 4 Horned Guan crient dans les arbres.

Il a le temps de les disfruter et même de faire quelques photos souvenirs.

Ça c'est de la chouette obs !

Mais il y en a aussi d'autres et toutes proches sur le camping comme le Prevost's Ground-sparrow, le Bushy-crested Jay, le Yellow-Throated Brushfinch ou le Sparkling-tailed Woodstar dont les photos viendront plus tard.

En allant se balader vers Tzununa, Babé voit aussi le Blue-Throated Motmot, une autre belle obs mais trop furtive pour la photo.

Julie m'accompagne pour ma première sortie en bateau-taxi.

C'est 20GTQ pour aller à Pana (=Panajachel) et 10GTQ pour aller à San Pedro. Mieux vaut avoir l'appoint car certains chauffeurs n'ont aucun scrupule à nous arnaquer en rendant la monnaie.

Locaux, touristes, tous le monde se déplace en lancha (=bateau-taxi). Il suffit de faire un signe et ils s'arrêtent. Par contre, au retour, ils oublient parfois de faire un crochet pour nous déposer vers notre quai.

 
Dans la lancha en direction de Pana :
 

Que ce soit à Pana ou à San Pedro, c'est un vrai plaisir que de déambuler dans les rues. Les habitants mayas du lac sont attachés aux traditions et les femmes, parfois aussi les hommes, sont parées de leurs habits traditionnels hauts en couleurs.

Au marché, il est de coutume de négocier le prix. Je trouve ça un peu gênant au départ tant les prix sont déjà bas, mais bon, on s'y fait.

La livre de tomates est entre 2 à 3 GTQ (25 à 35 centimes), celle de pommes entre 3 et 4 GTQ (35 à 50 centimes). Un poivron ou une courgette est à 2GTQ l'unité. La livre de fraises est à 5GTQ (60 centimes). Autant dire que je me fais plaisir à en acheter pour faire de la confiture. De même pour les pommes qui finissent en crêpes aux pommes ou en compote.

Le dimanche, Babé et moi partons faire le marché de San Pedro.

Il faut faire quelques centaines de mètres pour y arriver. Les tuc-tucs parcourent les rues en tous sens pour y amener les gens.

Les vendeurs crient ou t'interpellent pour te vendre leurs produits. Tissus, légumes, fruits, meubles, chaussures... les gens en négocient le prix. Parfois, la musique est assourdissante. Dindes et poulets gigotent dans leurs cages avant d'être tués et plumés sur place. Ça sent la friture et les tacos chauds en train de cuire sur une plaque.

Au détour d'une rue, les gens prient dans une des nombreuses églises.

Marché de San Pedro un dimanche :
 
 

Désolée pour la mauvaise qualité de la vidéo, je n'avais pas mis le stabilisateur.

 
 

On adore cuisiner avec Julie. Alors, un soir, elle m'apprend à faire des Gnocchis. Mium ! Trop Bons avec une délicieuse sauce tomate maison.

Julien, lui, est un bricoleur hors pair. Il répare notre lanterneau coincé, puis trouve et colmate nos fuites dans les meubles.

Je fais des crêpes pour célébrer ça !

Mardi 12 septembre, nos amis nous quittent pour retourner au Mexique.

Que Vaya Bien !

Peut-être nos routes se recroiseront-elles.

Je termine cette article avec quelques photos de Pasaj Cap.

Et puis quelques photos de nous...

 
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