Vendredi 26 janvier.

En regardant les baleines, j'ai remarqué un campement juste au bord de la zone. Ce serait bien d'y aller...

J'ai sympathisé avec l'une des jeunes qui travaillent à l'accueil d'Antonio's. Biologiste spécialiste des tortues marines, Elle bosse ici pour les baleines et aussi pour le coin (il y a de belles plongées à faire dans le "canal"). Elle m'a dit qu'il y aurait un bon spot obs/kayak vers la pointe plus au sud appelé "Campo Ramon".

Babé ayant parcouru quasiment toutes les pistes à pieds me dit que c'est praticable avec TiNéfant, alors on tente le coup.

La piste passe à travers des salines asséchées. Mieux vaut ne pas mettre une roue sur le côté...

Je reconnais le fameux campement (noté "camp" sur la carte) au bout à gauche. Mais, impossible d'y aller, la piste s'arrête dans une mangrove.

Il y a une sorte d'ecotour sur la droite. C'est un campement de pêcheurs qui accueille aussi des touristes. C'est le fameux Campo Ramon. Les gens qui gèrent le truc ne sont pas ici. On pourrait y bivouaquer. Il est cependant impossible de se rendre à l'autre campement qui n'est accessible qu'en bateau.

On pourrait se poser ici et tenter de se rendre à la zone d'observation des baleines qui n'est que de l'autre côté de la pointe. Mais le vent s'est remis à souffler fort. Novice en kayak, je ne me sens pas d'y aller...

Tant pis. Mais c'est à retenir pour une prochaine fois. Qui sait...

On retourne donc sur la route.

Babé veut spoter dans le désert, alors on s'arrête dans le premier coin qui a l'air sympa un peu à l'écart de la route (27.028272,-112.99058).

Très tranquille, on assiste à un joli coucher de soleil.

Le lendemain, Babé part se balader à la recherche d'un piou-piou. Il rentre sans son piou-piou mais avec de superbes photos du désert et des cactus.

 
 

On prend ensuite la route pour San Ignacio.

Plein d'eau à la Purificadora (27.281911,-112.89483) pour 13pesos le garafon et on se rend sur le parking de l'hôtel La Huerta (27.28222,-112.89945) noté gratuit sur I-Overlander.

Je fais l'erreur de demander au restaurant et non à l'hôtel si on peut stationner sur le parking la nuit. Le gars demande 100pesos en donnant l'accès au WC seulement en journée.

J'hésite, mais comme ils ont du wifi qui passe bien (password : bb1dcd5787 inscrit sur le mur dans le resto), que j'ai besoin de mettre le blog jour et que je vais y passer quelques heures... on peut bien donner 100pesos.

Au final, c'est un bon compromis car, malgré l'air chargé de poussière à cause du vent, je charge aussi l'ordi sur une des nombreuses prises de leur terrasse.

Dodo tranquille.

Samedi 27 janvier.

On rencontre nos voisins arrivés dans la soirée d'hier. Giorgia et Kévin, elle est italienne et lui français, sont deux petits jeunes très sympathiques qui ont eu l'intelligence de demander à stationner à l'hôtel au lieu du resto.

On papote bien et se sépare malheureusement rapidement car nous reprenons la route pour un nouveau spot dans le désert. Babé veut vraiment voir son piou-piou.

Comme on a décidé de parcourir la côte de l'autre côté de la baie pour remonter vers le nord, on fait le plein à la Pemex, les milicos inspectent sommairement TiNéfant lors d'un contrôle à la sortie de la ville, puis on prend la route en direction de Punta Abreojos.

Le désert doit être "sparsely vegetated". Non seulement on traverse un coin correspondant exactement à cette description, mais en plus il y a un accès à une carrière juste au bord de la route (27.068444,-113.38359).

Petite balade et détente. On est à une centaine de mètres de la route. La nuit est tranquille.

Le lendemain, Babé part au lever du jour chercher son piou-piou.

Et il trouve enfin son Le Conte's Thrasher !

 
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