Au départ, je ne devais pas revenir à Manhattan. Babé devait y aller seul.

Et puis, je me suis dis que, quitte à visiter New York, il vallait mieux le faire jusqu'au bout, à savoir au moins visiter l'un de ses musées.

Mon choix s'est porté sur le Met (Metropolitan Museum) parce qu'on donne ce que l'on veut à l'entrée.

Allégée de 5$, j'ai donc parcouru ses allées : histoire égyptienne, grecque, Moyen Age, cultures d'Asie et d'Amériques, histoire contemporaine.

Je ne suis jamais allée dans un grand musée, seulement de petits musées de province. Et c'est très intéressant de retrouver une partie de l'Histoire Humaine réunie en un seul lieu. Cela donne une idée de ce qu'il y a ailleurs et je me dis que cela peut ouvrir les gens aux autres cultures du monde, présentes et passées.

Toutefois, il faudrait consacrer toute une journée, voire plus, à seulement une partie du musée, tellement chacune d'entre elles sont riches en informations. On n'appréhende pas l'histoire des peuples humains depuis 10 000 ans en seulement deux heures de temps.

Et puis, ce qu'il y a ici provient de là-bas. Même si cela permet de voir ce qu'il a et avait ailleurs, ne serait-il pas plus intéressant de se rendre sur place afin de découvrir l'histoire de ce qu'il s'est passé dans cet endroit du monde, de changer de perspective ?

Nous le ressentions déjà en France. La consommation imprègne nos sociétés et je la trouve encore plus prégnante en Amérique du nord.

Connaître l'histoire humaine est importante. Mais les musées, même s'ils ont un rôle éducationnel indéniable, me font penser ni plus ni moins à une nouvelle façon de consommer quelque-chose.

Donc, j'ai consommé le Met en bonne touriste que je suis. Mais j'en suis lasse.

J'ai vu ci et ça, ai senti et même goûté à New York. J'ai voulu le faire pour ma propre expérience. Mais je n'aime pas ça.

Tout n'est que futilité, assemblage précaire d'une société maintenue par du béton et du verre. On vous fait croire qu'en consommant vous serrez heureux.

Encore un exemple : l'Empire State Building.

On voulait prendre de la hauteur, voir la ville d'en haut. Mais il faut encore payer pour cela. 34$/pers. pour le premier balcon et 54$ tout en haut.

On a dit 'stop'. C'est complètement dément d'exiger de telles sommes !

Nous sommes donc rentrés plus tôt dans TiNéfant.

Babé dit que la ville, c'est excluant. Et je suis tout à fait d'accord avec lui.

Si tu ne rentres pas dans le moule, tu es exclu. Et même si tu fais tous les efforts pour rentrer dans le moule, tu es aussi exclu, de toi-même.

Si faire partie du moule était si fantastique, on aurait vu beaucoup plus de gens heureux.

Voici donc notre expérience New-Yorkaise terminée.

Elle aura laissé des traces indéniables. D'abord de fatigue. On a beaucoup marché, vu, ressenti. Et on en est tombé malade. Changements de rythmes et pollution nous ont donnés un bon petit rhume durant une semaine (soigné grâce à du Tea Tree et du repos).

Elle nous a aussi beaucoup laissé à réfléchir.

Depuis trois semaines, nous sommes DANS la culture américaine et il est temps pour nous de reprendre nos habitudes. Les espaces naturels nous manquent. On a besoin de voir un peu plus loin, plus d'animaux, moins d'Hommes. Et aussi de se poser.

Je termine donc cet article avec quelques dernières photos et vidéos de Manhattan.

Manhattan vu du bus au petit matin :
Dans le Met :
A Central Park :
 
 
 
Toujours à Central Park, de jeunes gens qui font un show pour gagner quelques dollars :
 
 
 
Des immeubles et encore des immeubles :
Et puis, des instants de la rue :

Il y a aussi un peu de nature derrière le Walmart de Secaucus, de l'autre côté de l'autoroute, une petite zone humide avec sentier.

On y voit quelques animaux, comme à Central Park.

 
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