Mardi 11 avril. Départ au lever du jour pour rejoindre la ville toute proche de Huamantla.

Il n'est pas encore 8h. On y circule facilement.

Courses dans le supermarché du coin. Pendant ce temps, Babé fait le plein d'eau en interceptant un camion de livraison de garafon. Les livreurs, sympas, se chargent de remplir le réservoir.

Nous attendons l'ouverture de la laverie à 9h. C'est 17pesos le kg de linge pour 18h. La dame veut bien nous faire la lessive pour 15h mais le prix monte à 27pesos le kg. On laisse tomber en dépit de la grosse pile de linge qui attend dans le camion.

Nenet dans un cyber qui passe pas trop mal.

On décolle vers 13h, direction le Parque nacional Pico de Orizaba à une centaine de km de là.

Après avoir fait le 5ème sommet du Mexique (le Malinche), le 3ème (Izta), Baé veut s'attaquer au 1er sommet du Mexique : le Pico de Orizaba situé sur le volcan Citlatépetl.

La route est bonne et gratuite. On passe dans une plaine agricole. Il semblait y avoir une grande zone lagunaire, avant. Maintenant, tout est asséché et sec. L'air est chargé de poussière. Des tornades se forment fréquemment.

Nous entrons dans le parc côté ouest par Tlachichuca, comme indiqué sur le site internet du parc. On demande notre chemin en ville car il n'y a pas masse de panneaux.

La route se transforme en piste poussièreuse mais praticable.

Petit détour dans le village de San Miguel de Zoapan. Le piste grimpe de plus en plus. Les champs laissent place à la forêt.

Arrivés à Miguel Hidalgo, la piste est beaucoup trop raide et sableuse. Ses trous sont trop gros pour le porte-à-faux de TiNéfant. On se pose sur le bord un virage plus bas (19.076839,-97.312351).

Le Pico qui était resté toute la journée dans les nuages se dévoile en fin d'après-midi.

Babé a le sourire aux lèvres et frétille d'impatience.

C'est qu'il est joli ce volcan avec son glacier sur le sommet !

Il va en tenter l'ascencion dès demain, même si on est plus bas que ce qu'on souhaitait. On comptait en effet arriver au refuge, à 4200m, mais... on n'est pas 4x4.

D'après Maps.me, il y a 9,5km jusqu'au refuge et encore 5km jusqu'au sommet. Ajouter à cela, plus de 2000m de dénivelé positif...

Babé se sent d'attaque et se prépare en testant ses crampons.

Le lendemain, après une nuit tranquille, il part à 6h30. Il fait encore nuit.

Après deux petites heures, il arrive au refuge.

Il y a déjà du monde. Des touristes habillés de fringues toutes neuves avec des guides locaux.

En discutant avec eux, les gars ne veulent pas croire qu'il va faire le sommet après avoir fait déjà deux heures de marche et 600m de dénivelé. Ils se prennent en photo avec lui pour garder le souvenir.

Babé va être sur un paquet de pages Facebook !

Il part donc vers 9h.

La partie rocheuse est relativement facile. Par contre, le glacier...

Plus Babé approche du sommet, plus la pente se raidit. Sur les derniers 300m, il fait dix pas et s'arrête une minute. Dix pas, une minute de pause...

Mais quel plaisir d'arriver tout seul au sommet !

Le ciel y est d'un bleu presque noir et il découvre sur le flanc sud le cratère du volcan Citlatépetl.

 

La descente dans l'après-midi est un peu plus sportive. Le glacier a fondu et il doit traverser de la neige fondue et des torrents de boue.

Mais il s'en sort comme un chef.

Les gars du refuge n'en reviennent pas qu'il ait fait le sommet aussi rapidement. Nouvelle séance photos !

Le voici qui revient comme une fleur vers 18h30 alors qu'au départ il ne pensait pas rentrer avant 20h30.

Babé est tout sourire, mais bien crevé. Il a "un peu" mal partout.

Pour ma part, je passe une journée tranquilloute. Un peu de circulation (et donc de poussière...) avec des locaux qui montent en "taxi local" ou en covoiturage à l'arrière d'un 4x4, et des touristes qui montent dans les 4x4 des guides. Il y a aussi quelques troupeaux de brebis que les bergers emmènent pâturer pour la journée.

Babé a discuté un petit peu avec les guides locaux. Les sommets se font en général d'octobre à avril, en dehors de la saison des pluies. Nous qui arrivons toujours comme des fleurs sans se renseigner au préalable avons du bol d'arriver à ce moment-là.

Il y a des touristes qui montent tous les jours. Le prix ?

Nous sommes bien dans un parc national. Il y a normalement un droit d'entrée à payer mais tout est fermé. On ne voit pas l'ombre d'un guardaparque, ni même de la police d'ailleurs. Et les cabañas sont à l'abandon depuis un bout de temps...

On passe les deux jours suivants à disfruter. Babé se remet de ses quelques courbatures et repart faire quelques photos de la forêt. Le coin est vraiment sympa !

 

Samedi 15 avril. Le jeudi et le vendredi saints étant passés, on se rend à Tlachichuca dans l'espoir de faire la lessive.

Tout commence bien. Il y a une lavanderia et même des cybers pas trop loin.

Mais il semble que les célébrations se poursuivent jusqu'au weekend. Je réussis à voir le dueño de la lavanderia pour lui demander s'il est possible de faire la lessive et combien ça coûte. Il dit que c'est possible pour 20pesos le kg. Toutefois, je ne le revois jamais en revenant avec le linge sale.

Quant aux cybers, ils n'ouvrent pas non plus.

En colère, je me résouds à retourner bivouaquer dans la montagne, au plus grand plaisir de Babé qui fera une balade le lendemain, malgré mes réticences à dormir au même endroit encore deux nuits de suite...

Je relis mon second roman des Chroniques des Protecteurs pour y apporter les dernières modifs. Toujours aussi bien !

 
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