Lundi 12 juin.

La pluie nous offre un petit répit le temps d'atteindre Escarcega. Paysage monotone de pâturages et champs de palmiers à huile. Quelques "ponts" ont été aménagés pour faciliter la traversée des hurleurs, mais la forêt est bien dégradée dans le coin...

Plein d'eau pour 10pesos le garafon (18.607101,-90.742931). On décide de dormir dans un camping au nom prometteur de "Centro de la conservacion de la vida silvestre" (18.60227,-90.70304) car la Pemex est trop bruyante.

Bof, le camping rustique est sympathique mais il n'y a pas foule de vida silvestre à part des moustiques . En plus, il se met à pleuvoir des trombes d'eau jusqu'au lendemain.

On rejoint l'entrée de Calakmul en début de matinée. On paye les 100 premiers pesos qui permettent de parcourir les 20 premiers km de route menant aux ruines et qui aboutissent au musée.

On était avertis. Le site est cher.

Puisque la matinée est déjà bien avancée, on décide de bivouaquer sur le parking du musée. C'est gratuit ET tranquille, et de toute façon on ne peut pas bivouaquer plus loin. .

Il fait beau. Babé a envie de se dégourdir les jambes et moi de visiter le musée avant de voir les ruines.

Des étudiants avec leurs profs occupent l'aire de camping. Apparemment, ils font des relevés dans la forêt.

Le musée est gratuit et bien fait.

Je commence avec la partie qui traite de la géologie. Les quelques panneaux explicatifs résument bien l'histoire de la région. C'est sympa. J'aime bien les squelettes.

On passe ensuite avec les espèces animales et végétales que l'on trouve dans la réserve. Les ruines de Calakmul se situent en effet au milieu d'une réserve de biosphère créée pour préserver la forêt tropicale de cette région.

Puis c'est le descriptif des ruines. Là, je reste un peu sur ma faim. Je m'attendais à plus d'explications comme à Palenque. Oh well, du coup c'est pas trop long et les panneaux explicatifs encore sympas.

En plus, il y a de jolies représentations accrochées au mur. Pas de descriptifs à côté. Ce sont des sculptures d'artistes ?

Je termine ma visite par le petit arboretum qu'il y a à côté. Malheureusement, il n'en a plus que le nom car les plantes ont disparu depuis longtemps. Comme le musée qui, même s'il paraît neuf, semble déjà à l'abandon, il ne reste plus que des panneaux à moitié effacés. Dommage.

Puisque le temps se maintient au beau, je décide d'inspecter le meuble du côté, histoire de voir si les blattes sont revenues. Ça fait 5 semaines que j'ai mis le produit.

Pas de blattes mais... une grosse inondation derrière les panneaux. La moitié de mes fringues sont mouillées !

Mffffff !!!!

Le colematage que j'ai fait à La Jungla est nickel. J'inspecte le joint autour du lanterneau du lit. Il y a quelques fissures. Super l'après-midi colematage !

Babé rentre tout content de sa balade. Il a vu des piafs, des coatis, agoutis et même une corzuela.

Chacun ses plaisirs...

Petit orage et la nuit est agréablement fraîche à 25°C.

Lever à 5h30 pour pouvoir passer la barrière qui n'ouvre qu'à 6h30 et parcourir les 40km de route qui restent jusqu'à l'entrée des ruines.

Les Plain Chachalaca font des vocalises.

 
 

On règle les 128pesos de droit d'entrée dans la réserve et c'est parti pour 40km de route étroite aux branches basses. Ça passe bien en y allant doucement.

On nous avait proposé de prendre le collectivo à la première entrée, mais à 400pesos/pers, on a préféré y aller avec TiNéfant.

Pas de jaguar sur la route (il fallait s'en douter ). Par contre, on disfrute une bonne dizaine d'Ocellated Turkey avec toutes leurs jolies couleurs, ainsi que 4 Great Currasow d'ordinaire bien plus difficiles à voir.

Ocellated Turkey sur la route de Calakmul :
 
Great Currasow mâle sur la route de Calakmul :
 

Nous sommes les premiers à visiter les ruines à 8h après avoir payé les derniers 140pesos de droit d'entrée.

Le site me plaît tout de suite. Les ruines sont au cœur de la forêt. Bon, on voit que les exploitants forestiers ont bien tapé dedans et on comprend pourquoi il a fallu la protéger, les arbres ne sont pas très vieux, mais c'est bien sympa de déambuler à travers les arbres pour voir poindre les ruines ça et là. En plus, on est seuls un petit bout de temps, ce qui nous permet de nous imprégner des lieux plus tranquillement, à notre rythme.

On commence par quelques ruines et des panneaux explicatifs.

Un Keel-Billed Toucan nous accompagne de son cri/crissement de grillon.

 
 

Puis, on arrive à une intersection...

 
 

Direction donc la Gran Plaza et ses hautes pyramides. On grimpe les marches de la première qui nous donne une belle vue sur le sommet de la forêt et des autres pyramides.

Par contre, y'a vraiment pas idée de faire des marches aussi hautes ! Il fait déjà 30°C ! Ils avaient pas chaud les Mayas à faire du step comme ça ?!

Babé, lui, est heureux de pouvoir spoter le dessus de la forêt.

On redescend et parcourt une partie de la Plaza. On veut monter sur la pyramide du fond, mais une équipe tourne un documentaire. On nous demande "gentiment" de revenir un peu plus tard. On continue sur une autre pyramide en disfrutant les gros arbres qui ont été laissés sur place.

On arrive sur la "Stucture n°1", la deuxième plus grande pyramide de Calakmul.

Babé trouve une plume de Great Currasow, je commence à être épuisée de monter toutes ces marches !

 
 

Faut quand même reconnaître qu'on a une belle vue de l'à haut !

 
 

Et la vue plaît à d'autres, comme ce White-nosed Coati qui descend pénard la pyramide pour aller manger et boire en bas.

 
White-Nosed Coati à Calakmul :
 

On retourne à l'autre pyramide, censé être la plus haute et pointant à peine de la végétation. On nous autorise à monter dessus. La star du docu fait une pause...

Là, ces dernières marches m'achèvent...

 
 

Après une redescente périlleuse (elles sont hautes ces marches !), on décide d'aller chacun de notre côté pour finir la visite.

Quelques photos du reste de la Plaza.

Puis, je me dirige vers la Gran Acrópolis en logeant au passage une autoroute à fourmis.

 
 

Des ruines, quelques sculptures encore visibles mais très peu. La belle fresque vantée par le musée et sur les panneaux à été retirée des ruines.

je retrouve Babé qui spote tranquillou sur des marches.

Il y a encore pas mal d'édifices enfouis sous la terre et les arbres. Cela laisse songeur...

Je commence à fatiguer. Il est presque 11h. Allez ! Les dernières ruines...

Bizarrement, il n'y a pas un seul vendeur de tacos. Pourtant, je m'en serais bien mis un ou deux sous la dent !

Pas de vendeur de souvenirs non plus. Le prix du collectivo est peut-être trop élevé...

On disfrute quelques hurleurs du Guatemala trop haut perchés pour faire la vidéo ou la photo. Puis c'est le retour au parking du musée.

On passe la journée du lendemain à disfruter sur le parking, moi à taper et encore colemater, Babé à se balader. Il voit des singes-araignées sur une piste remplie de moustiques.

 
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