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"Au fil du voyage" a été réalisé par Lise Coulaud-Dutheil à l'aide d'un fond de carte provenant du site https://mapchart.net/ en conformité avec la license d'utilisation de ce site et de la license Creative Commons Attribution-ShareAlike 4.0 International License (version française de cette license ici : https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr) à laquel elle est soumise.
"Au fil du voyage" est sous license Creative Commons Attribution-ShareAlike 4.0 International License (version française de cette license ici : https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr)

Lundi 29 juin.

La pluie nous accompagne toute la journée. Je crois que l'on est rentrés dans la saison des pluies.

Dans le coin, lorsqu'il pleut, tout est inondé, dégouline ou tombe sur la route.

Ce n'est pas une journée pour spoter. Alors, on fait quelques courses au nord de Salina Cruz, au Bodega Aurrera (16.211004,-95.20462) et au Walmart (16.231285,-95.209575) pour le chocolat , puis on se pose sur le grand parking de la Pemex de La Ventosa (16.547079,-94.949715), idéalement situé à peu de distance de deux spots obs.

Après-midi ordi, lecture et repos, et très bonne nuit sans camion.

Mardi 30, les averses sont plus éparses. On en profite donc pour se rendre sur un premier spot obs : la route qui traverse le parc éolien au nord de La Venta (16.582156,-94.816083).

C'est sensé être un bon spot pour le Sumichrast's Sparrow et... c'est la coche !

En plus, Babé revient avec un autre sparrow, le White-Striped Sparrow.

On continue vers un nouveau spot : la piste qui part à l'est vers la carrière au km 229 de la Mex185 (16.640259,-94.944814).

Des Birders y on vu le Rosita's Bunting.

Mais bon, là, pas de Bunting. Par contre Babé y revoit ses Sparrows du matin, plus 4 nouveaux oiseaux.

Et c'est parti par la traversée de l'Isthmus ! On continue vers le nord pour aller sur l'Uxpanapa Road (17.204928,-94.752945), un spot pour y voir le très rare Nava's Wren.

La Thorn Forest est grignotée par l'agriculture. Pas mal de circulation et de topes. En birfurquant à Boca Del Monte, la route se retrouve être pleine de nids de poule et parfois même inexistante. On met plus de 3h pour faire 95km.

Le spot à Wren se situe quelques km en entrant dans l'état de Veracruz, près de la rivière Uxpanapa. À mesure que l'on progresse sur la route/piste, la végétation se fait plus dense : on rentre à nouveau en forêt tropicale humide.

Le coin est très agricole. Il y a beaucoup d'élevage et la forêt est très dégradée.

Après un repérage des coins à spoter, on se pose quelques km avant la rivière, à l'entrée du pueblo Casa Banca, près des puestos militaires et policiers pour l'instant désertés (17.197707,-94.773509). Le voisin dit que c'est sécure. Par contre c'est assez bruyant avec les topes...

Mercredi 31 mai.

La journée commence bien avec des Singes Araignées dans la cime des arbres à 200m de notre spot dodo.

C'est une nouvelle espèce et une super obs que je vais renouveler en parcourant un bout de l'Uxpanapa Road à pieds.

Les Singes Araignées sont une espèce en voie d'extinction. On comprend pourquoi lorsqu'on voit la forêt très dégradée dans laquelle ils évoluent.

Ici, il y a beaucoup d'élevage mais aussi pas mal d'exploitation de la forêt. Ça défriche et défriche encore.

Babé se demande s'il va voir son Wren. Il parcoure la route et les pistes adjacentes.

Moi, je disfrute la route et la rivière.

 
 

Il tombe parfois une petite averse. Heureusement, les arbres sont assez grands pour s'abriter dessous.

 
Quelques gouttes de pluie sur l'Uxpanapa Road en compagnie des chants d'oiseaux :
 

Et puis, il y a les Singes Araignées avec une maman et son petit dans un arbre au bord de la route.

 
 

Il y a aussi des Plain Chachalaca qui mangent dans les arbres.

 
 

J'arrive même à filmer un Keel-Billed Toucan ! Trop Coooool !

 
 

L'après-midi passe. La pluie s'intensifie. Babé désespère de voir son Wren.

Il essaie une quatrième piste et cette fois c'est la bonne ! Il voit son Nava's Wren ! Il rentre trempé mais heureux !

Le lendemain, on attend toute la journée sur la piste au Nava's Wren (la piste qui part à droite/au sud avant le pont sur la rivière Uxpanapa) (17.204928,-94.752945) que la pluie s'arrête. En vain.

Babé voulait prendre en photos le Wren ainsi que la forêt brûlée. Il faudra revenir. Le coin est bien sympa.

Ce temps nous amène de l'humidité et surtout des fuites dans le camion. Pas cool !

On constate aussi que le couvert nuageux n'est vraiment pas propice à la charge des panneaux solaire.

Le frigo nous vide la batterie en une journée. Enfin, c'est quand il marche car on a un problème avec la prise...

 
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Quelques oiseaux pour changer avec ceux de Valle Nacional (c'était il y a un mois et demi ).

 
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Voici certains des animaux que l'on a rencontrés à Oaxaca et aux alentours (c'était il y a un mois ).

On commence par les insectes et les lézards.

Et on continue avec les oiseaux avec quelques endémiques.

 
 
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Vendredi 02 juin. Il pleut toujours et encore plus. Nous quittons l'Uxpanapa Road à regret en se disant qu'on reviendra.

Il paraît qu'on est en pleine "Onda Tropical". Eh bien, on la sent bien !

De la pluie, de la pluie et encore de la pluie jusqu'en milieu d'après-midi. On arrive à Catemaco, toujours dans l'état du Veracruz, sous un ciel chargé de nuages menaçants sans vraiment prêter attention aux champs et aux paturages qui nous accompagnent tout au long du trajet.

En route, TiNéfant nous fait une grosse frayeur.

Depuis le début du voyage, il refuse parfois de démarrer. D'habitude, une dizaine de tours de clé plus tard et ça repart.

Là, on est resté coincé sur la Pemex plus d'une demie-heure.

Tour de clé. Clac. Tour de clé. Clac.

Voici le son du clac. Pour ceux qui s'y connaissent, on veut bien avoir votre avis sur ce problème...

 
 

Re-tour de clé, une centaine de fois plus tard, et TiNéfant redémarre. Ouf. On rejoint Catemaco.

Nous voici donc au bord d'un lac.

Tour de lanchas (barques), vendeurs de souvenirs, le coin est très touristique.

Je voudrais me poser au camping, un point I-Overlander, mais une dame me dit que ce n'est pas là. Dommage, il y avait du wifi.

On se rabat sur un autre camping, plus rustique en bord de lac : La Jungla (18.445155,-95.067349).

Là, c'est la bonne pioche !

Il n'a peut-être pas du wifi, mais il se situe au coeur de la Reserva Nanciyaga qui préserve ce qu'il reste de la forêt tropicale dans le coin.

Bon, 80pesos/pers/jour, c'est un peu cher juste pour des sanitaires avec douche froide, mais le cadre est superbe : une belle forêt, le lac, et surtout des oiseaux et singes.

Babé parcourt aussitôt la zone.

Le soir, on entend des singes hurler tout près. Ce sont des Hurleurs à manteau (Mantled Howlers). Ils sont juste au-dessus de la piste ! Trois mâles se répondent pendant une bonne demie-heure. On passe un super moment à les observer malgré les moustiques et la lumière déclinante.

 
Mantled Howlers/Hurleurs à manteau à La Jungla :
 

Et voici une petite bande-son de leurs cris/hurlements.

 
Hurlements des Hurleurs à Manteau/Mantled Howlers :

La Jungla, c'est aussi d'autres sons de la forêts, les grillons qui grillonnent, les cris des oiseaux.

Le temps revenant au beau le lendemain, j'en profite pour faire un tour de la piste que vous retrouvez en images et en sons.

 
Ambiance dans la forêt tropicale à La Jungla :

Bon, je ne fais pas que disfruter. J'inspecte aussi le toit pour savoir d'où peut bien provenir la fuite d'eau qui coule sur le côté au milieu du camion.

Je ne vois absolument rien juste au-dessus. Par contre, il y a deux trous d'origine bouchés par des plastiques à l'arrière du camion. En soulevant les plastiques, le liège collé en dessous est plein d'eau. Les joints des bouchons en plastique sont aussi humides. C'est donc parti pour une séance de collage au Sika ! Heureusement, j'avais prévu de prendre le tube de Sika spécial CC qu'il nous restait. J'ADORE me retrouver à bricoler en plein soleil à 35°C au milieu des moustiques ! Ces salauds me piquent aux fesses !

Le temps reste au beau, ce qui permet au sika de sécher.

Il y a un groupe de Ara rouge/Scarlet Macaw qui vit en toute liberté dans les arbres alentours. Le soir, deux d'entre eux viennent se poser non loin du camion tout en haut dans les arbres. On les disfrute. C'est trop cool de les voir vivre leur vie tranquillement et non en cage !

 
Ara rouge/Scarlet Macaw en totale liberté à La Jungla :
 

Le lendemain, c'est journée courses/Nenet. Les gens sont super sympas, les fruits et légumes pas chers et bons, il y a de l'eau à 16pesos le garafon (18.419742,-95.108948) et un cyber climatisé avec un bon wifi à 8pesos l'heure.

Babé nous déniche un spot dodo au bout de la route en bord du lac, chez un éleveur de mouton qui accepte gentillement et gratuitement de nous laisser bivouaquer à l'entrée de son terrain (18.416614,-95.104857) . Pas de photo car les chiens aboyaient un peu trop fort à mon goût.

Lundi 05 juin. Nous prenons la route vers le nord pour voir un spot obs relevé dans des rapports ornithos : la station biologique UNAM (18.585061,-95.074642). C'est un petit bout de forêt préservée au milieu des collines et des champs.

Le coin n'est pas très accessible. Il n'y a qu'un petit sentier à faire. Babé trouve la route plus intéressante à spoter et préfère même La Jungla. Il y passe la matinée et on prend ensuite la direction de l'océan.

C'est ça qu'on aime avec le Mexique. À un moment on est dans la jungle, puis quelques km plus loin, on se retrouve les pieds dans l'eau.

Il y a plusieurs spots I-Overlander. On choisit celui de Balzapote et on tombe aussitôt sous le charme.

Avec sa petite plage protégée par une digue, on a l'impression de se baigner dans une piscine.

Le coin est superbe, les gens sympas nous autorisent à bivouaquer en bord de plage (18.621812,-95.070261).

On disfrute, les pieds quasiment dans l'eau. Au programme : balades sur la plage et baignade.

Balzapote est un petit port de pêche avec des champs juste derrière. Sur la plage non protégée, les vagues sont plus grosses. Il y a des crabes, des vaches, des iguanes. L'énergie y est belle. Des pélicans et frégates volent au-dessus de l'eau.

 
Playa Balzapote :
 

Playa Balzapote le matin.

L'eau est chaude, c'est un vrai plaisir. On se baigne tous les jours.

 
Coucoux se baigne à Playa Balzapote :
 
Babé se baigne à Playa Balzapote :
 

Nous utilisons enfin le "Vapodouche" (petit nom que j'ai donné au vaporisateur que j'ai bidouillé pour le transformer en douche )

Babé-mon-sceptique raillait le pauvre Vapodouche avant de partir, rechignant presque à le prendre dans le camion. Et maintenant, il est le premier à l'utiliser, le trouvant très pratique pour se dessaler.

 
Babé et le Vapodouche :
 

Désolée les Girls ! Je garde la sex-tape pour moi.

Moi, je garde mon maillot !

Le soir, les gens viennent disfruter la plage en se promenant, pêchant ou jouant.

Vraiment sympa cette plage...

 
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Mercredi 07 juin. Le temps est à la pluie et l'orage. Nous tentons à nouveau d'aller au camping de Catemaco (18.41889,-951-.12139).

Il s'avère qu'on était au bon endroit la première fois. C'est 200pesos/nuit. Il y a du wifi et une machine à laver à 30pesos.

On en profite pour faire la lessive (à moitié lavée car la machine fonctionne mal) et du Nenet, rapidement interrompu lorsque le modem explose après que la foudre soit tombée à quelques mètres de là. Y'a des jour comme ça...

Jeudi 08 juin. Il est temps pour nous de commencer à visiter le sud du Mexique avec ses ruines et de faire de nouvelles coches.

Premier arrêt : Palenque dans le Chiapas à plus de 400km de là.

On pensait mettre deux jours pour y arriver compte-tenu de notre vitesse habituelle (en ce moment, on tourne à 30km/h ), mais la route s'avère étonnamment roulante bien que remplie de nids de poules. L'option autoroute payante nous fait gagner beaucoup de temps et s'avère relativement peu chère (200pesos soit 10€). On s'offre même le luxe de s'arrêter au Walmart de Villahermosa pour racheter du chocolat.

On traverse beaucoup de pâturages et de cultures : bananes, café, cacao et autres fruits exotiques, et... des palmiers à huiles (on avait bien remarqué les camions chargés de grappes orangées sans savoir ce que c'était). Il y a des panneaux indiquant des balnearios qui donnent envie de s'arrêter. Peut-être une autre fois...

On arrive sur la route menant aux ruines de Palenque vers 16h, bien fatigués. Elle est bordée d'hôtels, de restaurants et de zones éco-machinchoses qui promettent une nature authentique, des panthères et des jaguars . À mi-chemin se trouve l'entrée du Parque Nacional dans lequel se situe les ruines. Comme il faut payer un droit d'entrée de 32pesos/pers, on décide de rester hors du parc pour la nuit et de ne rentrer que demain pour aller aux ruines.

Les deux spots dodo que j'avais repérés sur I-Overlander s'avèrent trop étroits pour TiNéfant. On se rabat sans conviction sur le RV-park/hôtel Quiloma (17.499354,-92.008927) qui n'a de RV-park que le nom car on se gare sur le parking du resto et qu'il n'y a même pas de douche (froide) dans le sanitario des filles.

Mais il s'avère finalement être une bonne pioche. Le gérant très gentil me propose de donner ce que je veux (va pour 80pesos), il y a un wifi (lent mais qui passe, je peux mettre à jour le site) et... des Hurleurs du Guatemala juste derrière les bâtiments.

On en entendait hurler au loin et voilà qu'une famille se trouve juste à côté. Deux clients de l'hôtel essaient de les attirer avec des mangues mais ils sont farouches, surtout le mâle. Pour nous, c'est une super occasion de les découvrir et de les disfruter.

On se régale de voir la maman et son nouveau-né aventureux. Papa est tenté de descendre mais reste méfiant et même agressif lorsque j'essaie de passer de l'autre côté des arbres. Sa courte charge me dissuade d'aller plus loin. Pas de peur, ce n'était qu'un avertissement. . Un jeune plus téméraire aime s'approcher du mâle et faire des accrobaties sur les fils et les branches.

 
Guatemala Black Howler/Hurleur du Guatemala à Palenque :
 

Le lendemain matin, ils nous réveillent avec leurs cris à partir de 5h. Contrairement aux hurleurs à manteau, c'est plutôt un long râle vibrant et poignant.

 
 

Le soleil commence juste à se lever que trois agoutis viennent faire le tour de la pelouse du restaurant. C'est super de revoir ces animaux que nous avions découverts en Argentine. Il s'agit des Yungas Agoutis dont le nom commun est Central American Agouti/Agouti ponctué. Chouette obs dès le matin.

 
Central American Agouti/Agouti ponctué à Palenque :
 

Ils sont accompagnés par le chant des oiseaux, dont celui du Black-Headed Trogon.

 
Black-Headed Trogon à Palenque :
 

Nous arrivons à l'entrée du Parque Nacional à 7h. Il n'ouvre officiellement qu'à 8h, alors les gardes nous laissent passer sans payer. Sympas.

L'ouverture des ruines, quelques km plus loin, ne commence qu'à 8h. On attend en regardant les vendeurs de souvenirs et autres laveurs de voitures s'installer autour du parking.

Des guides nous abordent pour visiter les ruines en leur compagnies. On nous propose aussi des "Mushrooms". Hein !? Des Champignons ?

Non consommateurs de substances illicites, on n'avait pas compris au départ. Surtout Babé, car ces à lui qu'on le propose généralement ! Allez savoir pourquoi ? Mais les gars, devant notre ignorance et souhaitant absolument vendre leur truc, précisent ensuite : LSD. Y'en a aussi qui proposent du chichon.

Mauvaise pioche, les gars ! On n'est pas du tout votre genre de clients !

Bref, on paie nos 70pesos/pers (3,50€) pour entrer dans les ruines et... un des laveurs-gardiens du parking m'interpelle en me disant que c'est 5000pesos (250€) pour entrer avec un trépied. Oui-oui, 5000pesos rien que pour utiliser mon petit trépied !

Je le laisse au camion et rentre dans les ruines légèrement échaudée. Cette ambiance hyper-touristique ne me plaît pas du tout.

Passé le portique, cette fois c'est un gamin d'à peine 10ans qui se propose comme guide. Un autre vend des babioles. Ils seraient bien mieux à l'école !

On décide d'aller sur les premières ruines à droite. Ce sont des maisons, tombeaux et autres temples dédiés nobles et dieux Mayas.

Babé entreprend aussitôt d'en monter les marches puisque ce n'est pas interdit. C'est son truc à Mon Homme, il faut qu'il monte le plus haut possible, que ce soit une montagne ou un édifice !

En plus, ce qu'il y a de bien avec les ruines, c'est qu'elles sont en plein milieu d'une belle forêt. Donc, nouvelles obs potentielles à faire.

C'est plutôt ironique car au temps des Mayas tout était rasé aux alentours. Maintenant, ce sont les seuls endroits préservés où l'on peut voir des singes et des oiseaux car, même si c'est pas aussi rasé qu'il y a 1500ans, le coin est tout de même très cultivé avec ses élevages et plantations de palmiers à huile.

Babé part explorer les ruines de son côté et moi du mien. On n'a pas le même rythme. En plus, la chaleur humide m'assomme.

Les vendeurs s'installent sur les pelouses.

Même si je suis partie du mauvais pied avec cette histoire de trépied, je dois dire que ces pyramides ont tout de même du charme.

Ils avaient pas de petits égos pour faire autant de représentations d'eux-mêmes et des bâtiments aussi grands !

 

M'enfin, toutes ces trucs à "la gloire de..." et la chaleur commencent à me gaver. Je me réfugie vers la rivière pensant trouver de la fraîcheur.

Pas de fraîcheur, mais une jolie rivière, des ruines à peine dégagées de la végétation et de beaux arbres.

Il y a aussi des moustiques. Alors, à presque 10h, je décide d'aller me réfugier dans le musée.

Très bien fait avec ses grands panneaux, je me lasse cependant très vite de le parcourir. Toujours la même chose : Ego-machin à fait ci, Ego-truc a fait ça.

J'ai quand même pris en photos tous les panneaux rien que pour vous qui lisez le blog et pour garder un souvenir du pourquoi et du comment de toutes ces constructions. Un seul panneau parle des gens du commun qui n'avaient pas la vie facile entre travailler pour vivre, construire ces machins et faire la guerre...

 
 

Arrivée à l'explication du tombeau de Pakal, "The découverte !", j'en pouvais plus et puis il faisait super sombre. Donc voici seulement quelques photos.

A plus de 11h, je suis vanée et j'ai faim !

Babé m'a rejoint. On goutte des tacos à la viande vendus pas une fille au bord de la route. 12pesos le petit tacos bien rempli et dégoulinant de sauce, on en redemande ! Mium !

Babé part explorer les pistes et les routes alentours. Je vais m'effondrer dans le camion. Il fait trop chaud ! En plus, je me suis faire mordre la fesse par une fourmi ! Ouillouillouille ça fait mal ! C'est qu'une seule morsure mais ça fait mal !

Le soir, on se pose dans le camping Michol (17.489562,-92.033013) qui, avec ses 30pesos/pers, ses sanitaires propres et ses douches froides rafraîchissantes par cette chaleur, est idéal pour nous, d'autant qu'il est situé au milieu du parc.

Le lendemain, Babé part explorer toutes les pistes qu'il y a autour. Il revient avec 5 coches en tout.

Je fais un peu d'ordi et décide de m'attaquer au problème du frigo (il faut m'imaginer dégoulinante de transpiration à chaque instant. Pas joli le tableau ! Heureusement qu'il y a les douches froides ! ).

D'abord, je transfère la prise 12V qui se trouve derrière et est peu accessible vers le "coin batterie". C'est du bidouillage mais ça tient et c'est plus pratique. Ensuite, je détends le ressor qui connecte le fusible à l'intérieur de la prise du frigo. Ça a l'air de fonctionner car il ne se déconnecte plus intempestivement !

Par contre, j'ai toujours pas de solution pour le lanterneau. Pas celui du lit, le turbovent qu'on a au-dessus de la cuisine. Avec la pluie qu'on a eu, il s'est coincé et la poignée (en plastique !) tourne maintenant dans le vide. Pas cool, parce qu'on ne peut plus faire entrer ou sortir de l'air par là, ce qui était bien pratique.

On fait un tour vers le km40 (17.441699,-91.984286) qui est censé être un bon spot pour voir le Lovely Cotinga, mais le coin est maintenant trop déboisé.

Le temps tourne à l'orage et aux fortes pluies. Il est temps pour nous de partir.

 
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Lundi 12 juin.

La pluie nous offre un petit répit le temps d'atteindre Escarcega. Paysage monotone de pâturages et champs de palmiers à huile. Quelques "ponts" ont été aménagés pour faciliter la traversée des hurleurs, mais la forêt est bien dégradée dans le coin...

Plein d'eau pour 10pesos le garafon (18.607101,-90.742931). On décide de dormir dans un camping au nom prometteur de "Centro de la conservacion de la vida silvestre" (18.60227,-90.70304) car la Pemex est trop bruyante.

Bof, le camping rustique est sympathique mais il n'y a pas foule de vida silvestre à part des moustiques . En plus, il se met à pleuvoir des trombes d'eau jusqu'au lendemain.

On rejoint l'entrée de Calakmul en début de matinée. On paye les 100 premiers pesos qui permettent de parcourir les 20 premiers km de route menant aux ruines et qui aboutissent au musée.

On était avertis. Le site est cher.

Puisque la matinée est déjà bien avancée, on décide de bivouaquer sur le parking du musée. C'est gratuit ET tranquille, et de toute façon on ne peut pas bivouaquer plus loin. .

Il fait beau. Babé a envie de se dégourdir les jambes et moi de visiter le musée avant de voir les ruines.

Des étudiants avec leurs profs occupent l'aire de camping. Apparemment, ils font des relevés dans la forêt.

Le musée est gratuit et bien fait.

Je commence avec la partie qui traite de la géologie. Les quelques panneaux explicatifs résument bien l'histoire de la région. C'est sympa. J'aime bien les squelettes.

On passe ensuite avec les espèces animales et végétales que l'on trouve dans la réserve. Les ruines de Calakmul se situent en effet au milieu d'une réserve de biosphère créée pour préserver la forêt tropicale de cette région.

Puis c'est le descriptif des ruines. Là, je reste un peu sur ma faim. Je m'attendais à plus d'explications comme à Palenque. Oh well, du coup c'est pas trop long et les panneaux explicatifs encore sympas.

En plus, il y a de jolies représentations accrochées au mur. Pas de descriptifs à côté. Ce sont des sculptures d'artistes ?

Je termine ma visite par le petit arboretum qu'il y a à côté. Malheureusement, il n'en a plus que le nom car les plantes ont disparu depuis longtemps. Comme le musée qui, même s'il paraît neuf, semble déjà à l'abandon, il ne reste plus que des panneaux à moitié effacés. Dommage.

Puisque le temps se maintient au beau, je décide d'inspecter le meuble du côté, histoire de voir si les blattes sont revenues. Ça fait 5 semaines que j'ai mis le produit.

Pas de blattes mais... une grosse inondation derrière les panneaux. La moitié de mes fringues sont mouillées !

Mffffff !!!!

Le colematage que j'ai fait à La Jungla est nickel. J'inspecte le joint autour du lanterneau du lit. Il y a quelques fissures. Super l'après-midi colematage !

Babé rentre tout content de sa balade. Il a vu des piafs, des coatis, agoutis et même une corzuela.

Chacun ses plaisirs...

Petit orage et la nuit est agréablement fraîche à 25°C.

Lever à 5h30 pour pouvoir passer la barrière qui n'ouvre qu'à 6h30 et parcourir les 40km de route qui restent jusqu'à l'entrée des ruines.

Les Plain Chachalaca font des vocalises.

 
 

On règle les 128pesos de droit d'entrée dans la réserve et c'est parti pour 40km de route étroite aux branches basses. Ça passe bien en y allant doucement.

On nous avait proposé de prendre le collectivo à la première entrée, mais à 400pesos/pers, on a préféré y aller avec TiNéfant.

Pas de jaguar sur la route (il fallait s'en douter ). Par contre, on disfrute une bonne dizaine d'Ocellated Turkey avec toutes leurs jolies couleurs, ainsi que 4 Great Currasow d'ordinaire bien plus difficiles à voir.

Ocellated Turkey sur la route de Calakmul :
 
Great Currasow mâle sur la route de Calakmul :
 

Nous sommes les premiers à visiter les ruines à 8h après avoir payé les derniers 140pesos de droit d'entrée.

Le site me plaît tout de suite. Les ruines sont au cœur de la forêt. Bon, on voit que les exploitants forestiers ont bien tapé dedans et on comprend pourquoi il a fallu la protéger, les arbres ne sont pas très vieux, mais c'est bien sympa de déambuler à travers les arbres pour voir poindre les ruines ça et là. En plus, on est seuls un petit bout de temps, ce qui nous permet de nous imprégner des lieux plus tranquillement, à notre rythme.

On commence par quelques ruines et des panneaux explicatifs.

Un Keel-Billed Toucan nous accompagne de son cri/crissement de grillon.

 
 

Puis, on arrive à une intersection...

 
 

Direction donc la Gran Plaza et ses hautes pyramides. On grimpe les marches de la première qui nous donne une belle vue sur le sommet de la forêt et des autres pyramides.

Par contre, y'a vraiment pas idée de faire des marches aussi hautes ! Il fait déjà 30°C ! Ils avaient pas chaud les Mayas à faire du step comme ça ?!

Babé, lui, est heureux de pouvoir spoter le dessus de la forêt.

On redescend et parcourt une partie de la Plaza. On veut monter sur la pyramide du fond, mais une équipe tourne un documentaire. On nous demande "gentiment" de revenir un peu plus tard. On continue sur une autre pyramide en disfrutant les gros arbres qui ont été laissés sur place.

On arrive sur la "Stucture n°1", la deuxième plus grande pyramide de Calakmul.

Babé trouve une plume de Great Currasow, je commence à être épuisée de monter toutes ces marches !

 
 

Faut quand même reconnaître qu'on a une belle vue de l'à haut !

 
 

Et la vue plaît à d'autres, comme ce White-nosed Coati qui descend pénard la pyramide pour aller manger et boire en bas.

 
White-Nosed Coati à Calakmul :
 

On retourne à l'autre pyramide, censé être la plus haute et pointant à peine de la végétation. On nous autorise à monter dessus. La star du docu fait une pause...

Là, ces dernières marches m'achèvent...

 
 

Après une redescente périlleuse (elles sont hautes ces marches !), on décide d'aller chacun de notre côté pour finir la visite.

Quelques photos du reste de la Plaza.

Puis, je me dirige vers la Gran Acrópolis en logeant au passage une autoroute à fourmis.

 
 

Des ruines, quelques sculptures encore visibles mais très peu. La belle fresque vantée par le musée et sur les panneaux à été retirée des ruines.

je retrouve Babé qui spote tranquillou sur des marches.

Il y a encore pas mal d'édifices enfouis sous la terre et les arbres. Cela laisse songeur...

Je commence à fatiguer. Il est presque 11h. Allez ! Les dernières ruines...

Bizarrement, il n'y a pas un seul vendeur de tacos. Pourtant, je m'en serais bien mis un ou deux sous la dent !

Pas de vendeur de souvenirs non plus. Le prix du collectivo est peut-être trop élevé...

On disfrute quelques hurleurs du Guatemala trop haut perchés pour faire la vidéo ou la photo. Puis c'est le retour au parking du musée.

On passe la journée du lendemain à disfruter sur le parking, moi à taper et encore colemater, Babé à se balader. Il voit des singes-araignées sur une piste remplie de moustiques.

 
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Vendredi 16 juin. Nous quittons Calakmul en nous disant qu'on fera les pleins avant de revenir une prochaine fois. . L'endroit mérite d'y passer une bonne semaine.

Grosse journée route aujourd'hui. Nous voulons rejoindre Celestún, dans l'état du Yucatán, afin d'y trouver une poste et d'attendre notre courrier en bord de mer.

On avale les km tranquillou. Encore beaucoup de champs en bord de route jusqu'à la mer. Puis, c'est un océan aux eaux transparentes. Arrêt courses au Walwart de Campeche pour acheter masque et lunettes de plongée.

La route repart dans les terres. On retrouve la roche calcaire omniprésente sur la péninsule dans les maisons et les murets qui délimitent les champs. Gros orage qui nous nettoie bien le camion et on arrive enfin à Celestún.

On se pose directement à l'hôtel Villas del Mar (20.85376,-90.40202) qui propose aussi de stationner sur son parking. Umberto, le gérant, est sympa mais il fait monter ses prix. C'est maintenant 150pesos pour stationner sans électricité et 50pesos pour utiliser les sanitaires. Oh well, le wifi gratuit ne passe pas trop mal, le coin est tranquille sous les cocotiers et il y a l'océan à deux pas. On découvre les plaisirs disfruter sous la palapa plutôt que de cuire dans le camion.

Petite déconvenue : il n'y a pas de poste à Celestún. En fait, il n'y en a plus que dans les grandes villes. Donc, note-to-self : se renseigner sur Nenet pour localiser une poste, c'est plus pratique.

Oh well. Après la chaleur de la forêt, on décide de disfruter la plage. En plus, il y a une lavanderia à 15pesos/kg (20.862464,-90.397433) dans le village qui me lave rapidement tout le linge trempé par l'infiltration.

Babé nage, fait du vélo et du kayak. Il voit ses premiers American Flamingos, une cinquantaine dans la lagune.

Je disfrute, me baigne et profite du Nenet. Et puis, je découvre les délices des mangues.

Je n'ai jamais été très fruits exotiques parce qu'ils étaient trop chers en France. Mais ici, à 10-20pesos/kg (soit 0,50 à 1€/kg), je mange des mangues à presque tous les repas. Mium ! Et j'apprends qu'il y a deux sortes de mangue : l'Ataulfo jaune et la Paraiso rouge et jaune. Re-mium ! Elles sont aussi bonnes l'une que l'autre.

 
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Mercredi 21 juin. Nous prenons la route pour Progreso où il y a une poste.

Le temps est à l'orage. Je passe entre les gouttes le temps d'aller à la poste, mais on se prend une méga sauce en remplissant le réservoir d'eau à l'agua purificada (21.281199,-89.663842), 12pesos/garafon.

On longe ensuite la côte afin de trouver un spot dodo, ce qui n'est pas évident car le bord de mer est blindé d'hôtel, de résidences privées et de restaurants.

Côté terre, il y a la mangrove et des salines. On profite d'un rayon de soleil avant l'orage pour disfruter les American Flamingo ainsi que les pink lagoons.

Finalement, on se pose dans un balneario indiqué par I-Overlander, le balneario Zac-Ha (21.349937,-89.202862). C'est 100pesos/pers pour camper au milieu des cocotiers (plantation complètement artificielle mais bien pratique pour se mettre à l'ombre ) avec une plage de sable blanc déserte. On s'embourgeoise ! Mais le coin est sympa...

On disfrute quelques jours entre soleil et orages. Balades, baignade. Je Qi Gong entre deux assauts de moustiques (dommage qu'il y en ait autant !). Babé fait du kayak et voit ses premières tortues vivantes.

On assiste à de beaux levers et couchers de soleil avec les flamants qui passent dans le ciel.

Levers de soleil au Balneario Zac-Ha :
 
Couchers de soleil au Balneario Zac-Ha :
 

Et puis, il y a des orages...

 
 

Je trouve un Nenet rapide au Cyber Dexter de Telchac (21.341978,-89.266014), 10pesos/h. Le soir, nous dormons sur la place du village (21.342379,-89.264184) étonnament silencieuse après 22h.

Telchac le matin :

Nous revenons à Progreso pour faire des courses. En passant, on disfrute à nouveau les flamants sur les salines.

On croise deux Frenchies retraités en Land Rover avec cabine : Marie-Hélène et Daniel. Ils voyagent autour du monde depuis un bout de temps et disfrute actuellement l'Amérique centrale. Daniel est mécano. Il montre à Babé où se situe le démarreur (pas si facile à trouver) et pense que notre problème viendrait peut-être du némane. On papote toute la journée.

Dodo sur le front de mer, tranquille mais bruyant (21.288231,-89.655911).

Au petit matin, les locaux occupent la plage et la promenade : marche à pied, nage, footing et gym à la zumba.

 
 
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Jeudi 29 juin. Nous décidons d'aller découvrir les Cenotes, ces fameuses piscines dans des grottes calcaires que l'on trouve partout dans le nord de la péninsule du Yucatan.

J'en ai repéré deux sur I-overlander.

Pour commencer, direction la Cenote Noh-Mozon (20.62328,-89.38466). Attention, bien prendre ces coordonnées plutôt que celle de Maps.me qui sont fausses et nous ont trimbalés pour rien pendant une heure.

D'autre part, j'aurais dû mieux lire les avertissements sur I-overlander car la piste de 4km est très étroite et on a rayé TiNéfant sur les côtés.

Assommés par la chaleur, son gardien prend ensuite mon Babé à rebrousse-poil en estimant la nuit de camping à l'œil . Il nous propose 150pesos pour rester et dormir, soit selon lui, deux jours d'entrées pour deux alors qu'on lui dit qu'on veut partir tôt demain matin. Or, l'entrée est de 35pesos/pers. Faîtes le calcul. Ce n'est pas une grosse arnaque, mais Babé décide de ne rester que la journée.

Bon allez ! Une sieste et on décide d'aller explorer cette fameuse cenote.

Au premier abord, ça n'a pas l'air tentant. C'est sombre et il y a plein de bruits bizarres. Toutefois, la cenote prend un tout autre aspect l'après-midi avec le soleil qui vient l'éclairer. Les eaux transparentes se révèlent en se parant de belles couleurs turquoises.

 
Cenote Noh-Mozon vue de dessus :
 
Cenote Noh-Mozon vue de dedans :
 

Par cette chaleur, ses eaux nous appellent à faire un plouf. Fraîches au début, elles sont super agréables, rafraîchissantes ... et profondes. J'essaie de voir dessous mais je ne maîtrise pas encore bien le tuba. Quant à Babé, il essaie de toucher le fond sans l'atteindre. Il tente alors de faire tarzan avec les racines qui pendent du plafond, mais ça ne marche pas non plus.

 
"Babé-Tarzan" dans la Cenote Noh-Mozon :
 

Les bruits bizarres sont en fait les cris les hirondelles et, surtout !, des Turquoise-browed Motmot qui nichent dans la cenote et sont une bonne demie-douzaine à voler tout autour.

Généralement perchés sur des fils électriques, ces oiseaux sont farouches. Ici, on peut les disfruter tranquillou.

J'essaie de filmer pour avoir le son des oiseaux dans la Cenote mais... avec un "Babé-nageur", c'est pas très évident !

 
 

J'ai plus de succès en surface...

 
Turquoise-browed Motmot à la Cenote Noh-Mozon :
 

Leurs chants animent la forêt autour de l'entrée de la Cenote. On entend même l'écho de leurs chants provenant de l'intérieur.

 
chants des Turquoise-browed Motmot à la Cenote Noh-Mozon :
 

Finalement, on est bien contents d'être venus à cette Cenote, même si TiNéfant en ressort rayé. C'est un bon spot obs et une chouette piscine.

Nous reprenons la piste et la route pour aller vers une autre cenote au parking gratuit à 30km de là.

La Cenote Chihuo-Hol (20.63444,-89.612) se situe au bout d'un km de piste encore bien étroite. Gratuite car peu touristique et beaucoup plus petite, je suppose, on peut stationner dans un grand champ juste à côté. Nuit très tranquille.

Le lendemain, nous prenons la route tôt le matin pour aller à la Cenote Kankirixché (20.637176,-89.632692). Très bonne piste.

C'est 20pesos l'entrée et gratuit pour bivouaquer la nuit (ou on donne ce qu'on veut).

Pas aussi grande que Noh-Mozon, je la trouve plus jolie avec ses grosses stalactites.

Je m'y baigne mais Babé trouve l'eau trop fraîche à son goût.

Pour moi, c'est un pur plaisir avec les 35°C qu'on a dans le camion.

Nuit tranquille.

Il fait trop chaud dans les terres. On décide de retourner en bord de mer.

 
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