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Dmanche 07 octobre.

Le mauvais temps annoncé est là. On se réveille sous un ciel gris menaçant.

Adieu l'espoir de passé une journée de plus aux Badlands, on se rabat sur Rapid City pour ne pas risquer d'être coincés par la neige au milieu de nulle part.

On passe la journée dans les magasins, Babé à chercher des chaussures de rando et moi une liseuse (j'ai envie de bouquiner et ne veux pas m'esquinter les yeux sur le petit écran de l'Asus). Impossible de trouver une liseuse en magasin, il faut en acheter une sur Internet. Je me rabats donc sur une tablette Amazon Fire HD8 car la moins cher. Ces tablettes sont bridées, mais en cherchant un peu sur Nenet j'arrive à installer ce dont j'ai besoin. Coooool !

Babé ne trouvera pas chaussures à ses pieds.

On passe la nuit sur le parking du Cabelas, bruyant mais gratuit (44.10197,-103.163621).

Lundi 08 octobre, le temps est encore plus pourri.

On décide quand même de prendre la route.

La neige nous accompagne jusqu'à la sortie du Dakota du sud pour être ensuite remplacée par de la pluie.

Grosse journée route, près de 650 km (vive les autoroutes gratuites !!), pour arriver non loin du Rocky Mountain National Park.

On se gare sur une sorte de pulloff en bord de route (40.429557,-105.316269).

Mardi 09 octobre.

Nuit bruyante. Le temps est toujours couvert, mais il ne pleut pas.

On entre dans le Rocky Mountain National Park.

Babé veut y chercher le Brown-capped Rosy-Finch. Malheureusement, on découvre au visitor center que la route menant aux montagnes est fermée à cause des grosses chutes de neige des derniers jours.

Un peu dépité, Babé décide tout de même d'aller jusqu'à la barrière et de faire ensuite le reste de la route à pieds.

En chemin, on disfrute des Wapitis qui se reposent dans une prairie.

Il y a même quelques Wild Turkey qui picorent en bord de route.

Bel Homme fait sa balade sans voir de piou-piou.

Il rentre juste avant la pluie mélangée de neige.

On sort du parc à la recherche d'un spot dodo pour la nuit.

Pas évident de trouver un coin gratuit. Tout est "No Trespassing", "Private Property" ou "No Overnight Parking". Même les pulloff le long de la National Forest voisine sont "No Overnight".

On finit par tomber sur un dispersed campground (40.250836,-105.410875) de la National Forest après 10km de piste, à 2300m d'altitude. Bien qu'en pente, il est très tranquille. Avec le sol détrempé, on ne se risque pas d'aller sur les places. On reste en bord de piste.

On se couche dans le brouillard et le lendemain, on se réveille sous la neige.

La couche de neige n'est pas assez épaisse pour rester bloqués mais ce n'est pas la peine d'aller au parc. On prend la route avec précaution (la piste est roulable et les chasses-neiges sont à l'œuvre sur la route principale) pour se poser toute la journée à la Public Library de Estes Park. Bien au chaud, les ordis se réchauffent après toutes ces journées de froid. Dehors, c'est la tempête.

Le soir, on se pose sur le parking d'une église (40.386775,-105.523251) dans la ville, un point I-Overlander qui s'avère tranquille.

Le jeudi 11 octobre se lève sur un beau ciel dégagé.

On retourne au parc en montant aussi haut qu'on le peut sans patiner sur la route enneigée et verglacée.

Babé repart à la recherche de son piou-piou sans toutefois le trouver.

Y'a des fois comme ça...

Il se fait plaisir avec un joli paysage enneigé.

Le temps file et on a encore beaucoup de choses à voir.

On décide donc de quitter le parc pour trouver un coin un peu plus bas dans la vallée.

Rien.

Impossible de se garer, tout est "No-No". Il y a pourtant de chouettes petits canyons avec de jolies rivières, mais non, c'est non. Certaines routes sont même privées.

Bien dépités et passablement agacés par cette manie américaine de tout interdire, on se rabat sur le parking d'un Walmart réputé calme sur I-Overlander (40.204242,-105.100646).

Malheureusement, on tombe sur la nuit où ils refont les lignes du parking.

À 23h, on se fait réveiller pour changer le camion de place et on passe la nuit avec le bruit des crottinettes équipées de jets de peinture automatisés qui refont les lignes.

 
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