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La dernière fois qu'on est passé dans le coin, Babé a cherché le San Lucas Robin à l'ouest de la Sierra Victoria sans le trouver.

Puisque notre courrier n'est toujours pas arrivé, il décide cette fois-ci de le chercher côté est.

Mardi 12 février, nous prenons donc la route en direction de Cabo Pulmo puis bifurquons sur la piste en direction de la Sierra Victoria. Des rapports ornithos indiquent qu'ils ont vu le piou-piou entre les km16 et 22.

La piste est un peu étroite et rebondissante par endroits, mais ça passe. Passé le km16, on cherche un coin où se poser et on choisit un spot qui a l'air plat dans un lit de rio à sec (23.650488,-109.923913).

ERREURRRRR !!!

Quittées les traces laissées par les voitures, on s'enfonce royalement dans le sol meuble. Impossible de sortir !

Bon, il fallait bien que ça arrive...

Par chance, deux gauchos passent par là en 4x4. Ils nous disent qu'ils repasseront demain.

Bon, no stress, on ne risque pas de bouger. Le coin est tranquille, on résoudra ce "petit" problème demain.

Tout en spottant la route pour attendre les gauchos, Babé part se balader de bon matin pour chercher le San Lucas Robin. Et il n'a pas à aller loin car il le voit quelques centaines de mètres plus loin.

Il en revient même avec quelques photos souvenirs.

De retour au camion, les gauchos ne sont toujours pas là.

Les vautours commencent à tourner au-dessus de nos têtes.

Une ambiance de western et de fin du monde flotte dans l'air...

Bien sûr, nous n'avons pas de plaques de désensablement.

Allons-nous rester tanqués ici ? Est-ce la fin du voyage ???!!!

Bon, en fait, on ne stressait pas des masses.

Babé peut-être un peu (si-si, c'est bien un des rares trucs qui le fait stresser ! ), mais moi je me disais qu'on allait sûrement finir par trouver un moyen de s'en sortir.

Et avec deux palettes et de l'huile de coude, c'est ce qui est arrivé deux heures plus tard.

Les gauchos ne venant toujours pas (et ne sont pas venu, d'ailleurs...), Babé a trouvé deux palettes un peu plus loin en bord de rivière. Le proprio du rancho d'à côté est venu pour nous signalé qu'il s'agissait en fait de deux tables de pique-nique pour lui et sa famille. Il nous en a demandé 300 pesos (15€). Oh well, c'était ses tables après tout.

Et puis, lui et son fils de 8 ans nous ont donné un petit coup de main au début.

Mais on s'en est mieux sortis à deux.

Au début ça a été de mal en pis. On s'enfonçait d'avantage. Et puis, en dégageant le sable avec la pagaie (et oui, on n'a même pas de pelle ! )(c'est très efficace une "pagaie-pelle" ), on a réussi à sortir dans un gros nuage de fumée noire et d'odeur de brûlé, car TiNéfant n'aime pas les accélérations rapides.

Bien fatigués, on s'est ensuite posés un peu plus loin et on a disfruté la tranquillité du coin pendant 2 jours.

Babé a revu son piou-piou.

Puis on s'est posé un peu plus bas, toujours en bord de rivière au km16 (23.685741,-109.942005).

Ici, pas de piou-piou mais un coin sympa pour dormir.

Ainsi s'achève nos aventures dans la Sierra Victoria.

 
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