Jour 4 - 02/03/2010

C'est Coucoux qui est de corvée d'eau. En passant dans le village, elle rencontre une jeune fille qui lui dit qu'il y a enfin un réseau téléphonique. Elles montent au sommet de la colline mais les numéros de l'ambassade ne passent pas. Coucoux rencontre sa famille et son oncle qui lui disent qu'on peut monter par la piste qui relie le village à la route de Lebu en étant tiré par un autre véhicule. Un espoir. Mais c'est sans compter les deux éboulements tombés sur la route qui nous séparent du village.

Coucoux rentre le dire à Babé qui passe l'après-midi avec les hommes du village à déblayer la fameuse piste. Pour sa part, elle écrit son journal sur papier.

Autre information moins réjouissante : les autorités ont ouvert les prisons, laissant partir les prisonniers. Les villageois veulent qu'on vienne vers eux, mais on reste dans TiCamion.

Le soir, Babé est crevé, prêt à se laver et se coucher quand, à la nuit tombée, les villageois l’appellent pour qu'il donne un coup de main au déblayage des deux éboulements nous séparant du village. Babé avait décidé de s'y mettre le lendemain, mais les hommes du village ont décidé d'eux-mêmes de le faire et ça ne prendra finalement que quelques heures. Impressionnant le boulot qu'il on fait ! A 22h, tout est prêt pour le passage de TiCamion le lendemain.

Piste en construction pour sortir du village et rejoindre une route praticable :